Les nombreux déplacements (voiture, avion, train…) et les transferts de marchandises ininterrompus (camion, cargo…) fonctionnent en grande partie sur la consommation d’énergies fossiles qui reste la principale source d’émissions de gaz à effets de serre.
Dans le monde, la part des transports représente actuellement 15% de CO2 (versus 30% sur le territoire français). Ce chiffre élevé s’explique par la dépendance de la combustion de pétrole pour le secteur des transports, pour laquelle 90% de la consommation repose sur cette énergie fossile.
On se demande alors pourquoi nous dépendons autant de ce secteur. Depuis les années 2000, nos déplacements ont évolué de manière exponentielle ; nous nous déplaçons plus rapidement, avec des moyens plus polluants (voiture, avion…) et nous avons élargi le nombre de kilomètres parcourus. En parallèle de cette augmentation, nous avons augmenté considérablement nos émissions de gaz à effet de serre.
À l’heure actuelle, le trafic aérien est le mode de transport le plus polluant, suivi par la voiture puisque la moyenne d’émissions émises est calculée par voyageur. Ainsi, en termes d’émissions rejetées, le trafic routier reste le pollueur numéro 1 avec près de 30% des rejets ayant un effet sur la pollution de l’air. Le trafic aérien, quant à lui, représente 12% de la part des émissions de CO2.
Dépendant à 90% des biens commerciaux, les voies maritimes quant à elles engendrent 11% des émissions totales et ne cessent de polluer les eaux. En privilégiant l’intérêt économique, certains navires utilisent un carburant de moins bonne qualité, plus corrosif et toxique que l’est le fioul lourd non raffiné.
Chaque jour, ces modes de transports étouffent notre écosystème et le fragilisent.
Avec l’exposition constante aux particules fines, la pollution atmosphérique provoque des pluies acides que nous pouvons mesurons grâce au PH de l’eau. De l’acide nitrique et de l ‘acide sulfurique ont été retrouvés sur ces pluies contaminant les eaux, les lacs et les rivières et détériorant la flore environnementale. De nombreuses espèces deviennent stériles, d’autres ne survivent pas ou sont en voie d’extinction, et la grande majorité s’affaiblissent.
Autrement dit, nous assistons à des transformations dans les habitats naturels et à une diminution des ressources naturelles.
Dans ce contexte, comment chacun de nous peut-il contribuer à lutter contre la pollution ?